C’est dans les années 1940, qu’un chercheur en éducation, l’américain Edgar Dale, développe ce qu’il appelle le cône de l’expérience. Par la suite il sera repris et on trouvera des représentations de son travail portant le nom de cône de Dale, cône de l’apprentissage, triangle de l’apprentissage ou pyramide de l’apprentissage. Quel que soit son nom, ce que cette pyramide exprime, c’est que le taux de mémorisation moyen des élèves, dans les enseignements classiques, varie en fonction des méthodes d’apprentissage utilisées.
Cette pyramide résume divers travaux et études, qui différencient des méthodes auditives, visuelles, ou démonstratives. Ainsi que différents niveaux d’implications, allant de l’écoute de notions abstraites, jusqu’à la manipulation et l’utilisation de choses concrètes.
Commençons par un visuel possible de ce qu’est la pyramide de l’apprentissage :
Les pourcentages se basent sur les chiffres définis par le cône d’apprentissage d’Edgar Dale.
Comme le montre ce premier visuel, les moyens que nous mettons en œuvre, produisent des taux de mémorisation différents. Se limiter à l’écoute, ou la lecture d’un cours, semble ne pas donner satisfaction aux taux de mémorisation des savoirs à apprendre. Mais plus l’élève s’implique dans l’apprentissage et meilleur est ce taux.
Un autre point important à noter, est que les niveaux donnant les meilleurs résultats, sont ceux où on actionne le plus de méthodes différentes. Pour maximiser la mémorisation, il est donc important de varier les méthodes et de chercher à en utiliser le plus possible. Lire et écouter des cours, suivre et reproduire des démonstrations, partager et échanger avec les autres, aussi bien pour présenter des choses, que pour leur demander des avis et des retours.
Voyons à présent cette pyramide sous un autre angle. Les méthodes les moins efficaces, sont celles où l’élève ne prend pas une part active. Il écoute, lit ou regarde, mais il n’intervient pas. Alors que les résultats sont meilleurs, lorsqu’il participe activement, par des prises de parole, des discussions, des échanges et des présentations collectives de son travail.
Ce visuel met l’accent sur le fait que l’apprentissage actif donne de bien meilleurs résultats.
En conclusion
Pour maximiser les chances de mémoriser ce qu’ils apprennent, les élèves doivent être actifs dans leur apprentissage, participer à des échanges et proposer des travaux, que ce soient lors de discussions, de moments participatifs, de devoirs imposés ou de travaux personnels.
Mais il faut également de l’enseignant, ou le formateur, multiplie et alterne les méthodes d’apprentissage et les moyens de transmettre du savoir à ces mêmes élèves.